poematique expiraTOIre
forces démises bout à bout. tressage des échines. mon dos que tu tournes, la bourse dénouée des sentiments et pendeloque sans lumières. tes mots ne parviennent pas jusqu'à ma taille, n'enserrent plus du tout le printemps et tu ne fais plus sur mon dos ton bois mort
perdue. où sont les traces? ces appuis, ces haches, ces ciseaux et ce bruit effrayant des dents qui grincaient sur mon tronc?
ne vaut-il pas mieux se malaxer, s'entrelarder, que cette glace sans plus de vie... mon jardin s'efface sous la neige