poematique expiraTOIre
le jour de congé. on le commence avec une belle et bonne volonté, non ? on s’est levé avec allant et aux ordres de la correcte attitude : le bon manger, le bon laver, le bon peigner etc. on a choisi de ne pas se laisser aller, de ne pas faire le traîne- machin du début jusqu’à la fin. qu’on allait être opérant, cuistre peut-être, mais opérant. le programme a été imaginé, la journée tranchée en quatre quartiers , une fontaine au milieu, et dans chaque bac à sable de temps, des châteaux, des tamis, des pelles et des seaux…. Mais voilà, cela débute par un grain. l’imprévu, l’indésirable. un importun veut absolument venir faire dans ton jour son petit contrôle annuel. Il insiste, il est pesant, il doit impérativement venir ce jour entre deux de vos plans , bouffer sa part de votre gâteau. Il faudra l’écouter sans doute, lui permettre de déployer son importance, et rester ainsi bras croisés à le regarder faire, tandis que l’aiguille tournera tournera.
ce jour ? je viens d’en torchonner le feuillet, panier réussi. je pars dans l’impromptu. tout glisse, je me démotive avec une facilité épatante. Ferai quelque chose c’est sûr…mais quoi? alors là, mystère!