poematique expiraTOIre
voici les remontées mécaniques, l'escalier et ses dents ripées sur le ciel. je monte mon corps à la pompe à bras. c'est un matin dans les répétitions d'un seul morceau, avec son chat mouillé revenant des chasses et son chapelet d'empreintes aux coussinets. il m'écrit ainsi chaque matin son poème sur le lino, une seule ligne, qui file à l'écuelle.
voici les éventualités, les ristournes de la pêche aux filets. je me ramène vers moi. parfois si lourde parfois me suis-je perdue? je pose mes mains dans les marques, je tâte le moule. je cale mon âme dans ton trou.
je repose mes doigts dans le bas-relief amoureux. tu me vas comme un gant., un gant de fers.