poematique expiraTOIre
j'ai le matin à l'oeil. plein Est pour l'ouvrir et quand vers 5h. le monde s'étire, quand les derniers soupirs noirs s'éteignent dans ma tête, je reprends le vivre au collier. il fera beau. pas sûr. disposition des lumières aux étals, je marchande à peine. il pleut toujours à meilleur prix. soldes et miracles. le ciel l'avait dit mais ai-je le choix...? j'ai inauguré la nouvelle aire d'espaces vides en coupant le ruban qui me nouait à l'autre. c'était comme me tenir à un ballon libre. lest inutile sous le poids des départs et ma main à le serrer se déchirait sans fin. pour lui le ciel est une île flottante et pour moi le ballast brûlant d'un volcan