poematique expiraTOIre
concerto violoncelle. je cours après chaque note je tente de rattraper l'évanescence, le ciel mité des partitions. tire d'ailes transparentes, envols et poussières. chaque frottement déplie le ciel. c'est le bonheur qui prend forme inhumaine, comme si avec chaque note on touchait du doigt le sac de bulles de la mort. ce n'est pas à la fin du morceau qu'on ressent ce "déjà"inéluctable, c'est à chaque éclosion qui aussitôt s'efface. c'est pour cela- je crois- que la musique m'agenouille de larmes, de rires et d'une effroyable nostalgie.