poematique expiraTOIre
j'ai posé ma soif
sur un vieux souvenir
vieux et gris
venu de mes poussières
à peine aux lèvres déjà sèche
quand vous faisiez sourcier
de vos tâches quotidiennes
qu'il y avait sous les jambes des foisons d'oasis
et que vous étiez bleu
d'en aller jusqu'aux vagues
tendu à l'axe
j'ai posé ma soif
et mes pensées sauvages
sauvages obsédantes
venues du chemin
le long des pas, déjà en fuite
quand vous faisiez nuage
de vos travaux d'Hercule
et qu'il y avait à mes jeux
des désordres sans aucun doute