poematique expiraTOIre
On détaille le vent, forces estampillées comme des millésimes de mikados : les arbres chutent-ils mieux encore qu’en décembre. J’évite de dresser mon parapluie dans cette sauvagerie. Tout gueule et je ressens un instinct de radiateur me saisir aux mollets. Je travaille du chapeau du bonnet du bocal. tout fout le camp une sorte d’agitation d’épouvantails partout, la plainte en plus. J’écoute ces remontrances, ce chahut de forêt sous ma fenêtre, le charivari des morts épousant leur envol et je frissonne. Il semble qu’aucune prière de flammes ne saura vaincre cette fureur. Comme une autre planète une terre de feu délocalisée et moi qui penche, serrée petite boule de peur dans un coin de la chambre invoquant un retour de soleil en plein après-midi