poematique expiraTOIre
pour ceux qui doivent fermer la porte sans regarder derrière eux, le coeur à l'étroit dans ce monde
ne pleure pas j'ai déjà pleuré pour toi
j'ai mis dans mes mains ce sel et ces pierres
j'ai soulevé ce jour de mes frêles épaules
jusqu'à ce que vienne la lumière
et la douceur d'une nouvelle aube
ne pleure pas, j'ai moi-même clos le jardin
écrit l'adieu aux choses
j'ai effacé les portes
les voûtes où tu allais te courber
et le sol où tu songeais tomber
ne pleure pas le monde est grand
et si tu dois emporter quelque chose
fais que ce soit le rien du vent