poematique expiraTOIre
inutile charbon ces raies de nuit sur la chair et puis dedans
où se perdent depuis toujours des boisseaux de rivière
inutile chaleur des désastres glissée sous les ourlets d'un très vieux sang
les froissements de terre calcinée les laves mûres crispées dans les cavernes
respiration pétrifiée, un jour se lèvera-t-il
la terre est plus profonde encore que des sépultures
voici des visages verts des bras des espèces neuves
des perruques de racines de lumière
la ferraille des sèves bat entre les lignes
le bois dur de tout ce qui s'écrit
car rien ne vient jamais que du souffle d'une pauvre forêt
les doigts fusain