poematique expiraTOIre
toujours l'endémie des températures. gaine de froid sur les pas, sur les doigts les épaules. le linteau de lumière se franchit bien courbée une étole velue autour du cou et des gants de faux chamois, drapée zoo factice au plus près du corps.
à la serpe je m'en vais lacérer cet étau de gelures sur l'auto.
bientôt mars.
on soldera bien sûr les idoles de neige avec leurs carottes en pleine figure. on allumera le diocèse des primevères à grand renfort de cloches de Pâques. et ces timbres de clarines, philatélie divine, cajolant le ciel, ce sera enfin la reprise des combats et l'assaut victorieux de l'herbe.
en attendant je me la joue sobre en fourrure WWF et ça serre dur.