poematique expiraTOIre
alors comme des jeux et des moires un ciel passe
un autre oiseau caché sous ton bras
et ce piaillement cuit à la coque
le fruit moelleux de ton silence
que j'entends doucement entre des chambres noires et des paniers tressés.
la cage est belle ouverte bouche des osiers et des saules qui pleurent
un instant suspendu dans un souffle de bois
dans le nuage grinçant des portes sous l'orage
l'espace est aux longues attentes, à la file automate des tickets de partance
je ne suis pas réelle là où je souffre des histoires
je mastique l'imaginaire de mes troubles symboles
ma parole je t'aime
comme baise le ciel quand il se jette à l'eau.