la terre des exils dans la passe de nuit un chemin de ronde visse mon temps et la tête l'aube à bout portant décoche son alarme et le corps plie
mourir de devoir vivre
le rêve en bandeau sur les yeux allonge l'univers et toise l'infini paupières closes et coeur immense l'on plonge dans chaque noirceur pour sentir sa portance