poematique expiraTOIre
fraîcheur. le mauvais temps composte les colères. je me retrouve désapée, oursin rasé. quand la nuit reste comme ça longtemps dans le lit du jour, qu'elle y traîne comme une amante en mal de reins, que tout s'intègre s'enlace se mêle, on peine à savoir de quel espace on est. alors voici une aube diluée, une aube rallongée d'un trait de lait. lénifiée.tranquille à l'eau de pluie. je récupère ma soif.
et comme sans cesse prendre son petit " trax "sa pelleteuse ordinaire et foncer dans l'horizon pour élargir sa respiration aplanir les murs de pierres jusqu'au ciel amen pour agrandir son terrain vague