poematique expiraTOIre
durcir les artères
avaler le sel
des tempes des aisselles du creux du dos
celui des effrois secs
durcir la voie
le rouge en fusil
je ne dors plus qu'ainsi à protéger le soufre et la mer
durcir
tenter les édicules blancs
gravier de l'oeil en statues
ce ne sont que des élans minus, des cabrées inutiles, ressorts en bout de course
les cristaux vaquants de l'eau
hissée de la souplesse d'un fleuve
durcir
tremper l'acier et le fer.