poematique expiraTOIre
j'écoute. je ne fais que ça écouter tiens.... et par la force des choses, c'est que j'ai beaucoup à entendre. rôle et jeu de rôles. peut-être est-ce pour cela qu'il me faut sans cesse écrire logorrhée verbeuse je me laisse fasciner tétaniser par la conversation des autres..et pourtant j'avalerais bien de la parole à lampées grandioses... m'allonger contre une bouche et laisser le caniveau de langues inonder mes oreilles.
toujours en état de "maintenance" avec cette incapacité d'atteindre mon intérieur. je suis aux aguets de survivre..et je découvre qu'on ne peut écrire dans cet état tandis qu'écrire est pourtant un acte de survie.
un couple étrange occupe mon regard. monsieur est gigantesque 130 kg probables pour son bon 2 m madame petite mais hommasse des enfants plongés dans les livres et une manière si policée d'échanger quelques paroles. on jurerait un groupe organisé par le hasard, je me tiens à l'affût derrière mon déci d'eau plate et mon assiette pareil. et j'écoute.