j'ai mis au ciel tous mes baromètres lessive de pulsions qui battent vers toi le temps des gouttes est mon ami il teint ma flaque du manque et d'hirondelles
j'ai mis à la nuit la porte qui doit s'ouvrir elle a ses battants son tocsin de chagrins et je l'entends comme ta propre voix déclamant le venir
j'ai mis mon âme pour une fois avec des souliers pointus comme des aiguisoirs des ailes de licorne qu'elle brise menu le temps qui te dissèque
ailleurs ailleurs me réclame le séjour des tempêtes