poematique expiraTOIre
réduction des silences
doucement brassés doucement embrassés
jusqu'à ce résidu de poudres
laissées sur le départ
décoction matinale d'un temps gris
en sable borgne scellant les cils
sur la voix boulochée de mes craintes
un chat siphonne la salive et un baiser de lait
il y a des choses à dire
et puis ce charabia
à bêcher des grimoires dans un carreau de lune
ce que la main retient de prière et de danse
se ferme dans le poing
et se lève le blanc cartilage
de saison
de silence