poematique expiraTOIre
je pose mon coeur dans vos mailles grises couche d'oiseau à la chaîne j'ai le temps à user longue nuit à la lime avec son libellé de rouille sur mes doigts l'hiver nous couvera chauds bateaux des fontes glacières ou passagers de soleil garde-moi même...
Lire la suitedos d'argent et prose à écailles on détrousse du doigt mes arcs- en- ciel et ce crochet sous la langue mes essences flottantes comme des marées grasses poissons femelles de houille et de lumière comme je suis des goudrons au soleil à pondre des oeufs...
Lire la suitemais la guerre toujours, à l'intérieur de soi, le combat pouce à pouce contre ses petits sordides, le déséquilibre des oiseaux. tout ce morse discontinu avec des trous sur le fil des idées. comment ne pas ployer... mais la guerre toujours, à coeur de...
Lire la suitetous mes efforts de naître, germination lente avec ses rhizomes, ses rondeurs prêtes à éclore. ma montée en méduse dans la transparence aux filaments de lait. as-tu vu mon élan vers là-haut où tu m'appelles, ce goût épris de lumière, as-tu vu comme je...
Lire la suiteprofil chinois, l'ombre nous découpe parfaits pochoirs sur nos histoires tristes. pourtours ciselés de vide au moule c'est fou comme nous sommes lisses quand la lumière passe depuis l'horizon et nous jette crachés sur des voiles au vent. visage indistinct,...
Lire la suitetraverser sur les pointes les verglas fauxfil de longues aiguillées point mort ou virgule, poursuivre le texte givre avec cette laque parfumée et l'enduit à vif plaqué sur les usures écrire se passe-t-il du gel de l'eau des axels des lames du soubresaut...
Lire la suitetoujours des soleils mais ces cycles sans fin qui postillonnent dans mes paumes je prépare mes mains au labeur saisonnier la portance des phases qui défilent mes terres vocalisent dans des octaves tempérées ici on a froid et puis chaud et des échelles...
Lire la suiteje rétame la lame. j'entends braire la meule, mon ego trop fort qui voudrait faire trembler l'atmosphère. je ne me sens pourtant que gazon de rombière, avec un spasme tranquille à ne dire que des choses banales. j'entretiens le voisin de mes revenus et...
Lire la suiteJe laisse tomber ce blog -momentanément peut-être- je n'en sais rien. ce que je sais c'est que je ne peux écrire sans source* vive et je crois que je roule à sec depuis quelque temps déjà. le jour la nuit l'ombre la lumière et cette aube qui faisait fusion...
Lire la suiteNous n’avons pas quitté le temps de la création ne sommes pas sortis du souffle qui fait sève seuls les violons rouillés de l’âme ont souffert n’être pas désiré demeure insupportable ô matière sans prénoms voilà pourquoi nous sommes nés Werner Lambersy...
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