poematique expiraTOIre
j'organise un évent de silences. mutismes et spectacle frigide. statues convoquées entre cours et jardins. corps de granit rose et les ébènes des tours de magie. un rendez-vous inerte, la peur au ventre. tétanisé l'esprit ne cesse de bâiller ses stupeurs....
Lire la suitela nuit gantée jusqu'au cou, je trempe dans un sommeil d'encre. les yeux serrés sur un fruit mort. les mondes se fondent . où suis-je vraiment vive. ici ailleurs? mon corps à la porte qui gémit, tenons mortaises. emboîtement du temps et des sciures. le...
Lire la suitesi je t'aimais assez tu le saurais, aucun mot ne serait, aucune phrase, pas même un poème au centre de ma paume tu le saurais par coeur, par tout ce qui respire et la pierre si je t'aimais assez tu vivrais d'évidence, dans l'épaisseur des étoupes et la...
Lire la suitecarreaux de toi pierres l'une après l'autre des mosaïques grisaille extorquée sur les choses qui finissent pour colmater à n'en plus finir ton mortier obstiné comme on tente de mots de rattraper l'amour qui fuit les abîmes minuscules où tout sans cesse...
Lire la suitetordre l'esbroufe, petit cul maillé de crâneries. quand ça tangue du bas on garde la tête haute. équilibrer la danse et les dépliés du vent. faut tenir l'honneur à la mentonnière, minimum requis. et je défile à la bourrasque comme un pilotis sous la mer...
Lire la suiteles membranes célestes enfantent le chant de l'averse ralenti épidermique d'un jus d'anges. humains sentez vos chairs battre tambour et mettez vos yeux au diapason humide la guimbarde de l'univers envoûte vos squelettes brindilles et vos vibrations lentes...
Lire la suitecinq sens ce n'est pas assez d'inventions chez les dieux pour te prendre je n'ai levé aucun corps volant aucun cerf le ventre- brâme n'est pas la porte vierge d'une nuit d'arbres et ce crin de voix ne chute pas dans mes labyrinthes et ce goût de peau...
Lire la suitedessine-moi un oiseau, j'en ai assez des moutons même gris, même brisé de ciment. découpe un battement volatil, cette humeur , même goudronnée, qu'on dirait transpirée des sépulcres. mets-moi ce vol à la page, tout charcuté de doigts de bagues de précieux...
Lire la suiteje ne sais plus être tendre. c'est trop dur pour moi. ... ces lâchetés, ces faux semblants ces confrontations déportées pourquoi avoir du courage quand personne n'en a.. ce sont des regards comme le mien que l'art tire du sens ce sont des mots qu'il fait...
Lire la suitemarrant je m'avise que sur ce dessin spontané on dirait Malta et son porte voix en rotin ,-)) je vais promener désormais ma poésie comme une maladie orpheline ganglions de flammes et naevus je romps la veine photophore des enclaves éditoriales je sais...
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