poematique expiraTOIre
un cymbalum écaille les fils du tempo, comme un rideau de perles qui balancerait doucement sous le crépuscule. bientôt une frénésie magique secouera la chambre. des violons et la steppe cavalière forceront mes nostalgiques de nuit. j'écoute l'apprivoisement des vertiges. le jour tombe, le temps s'arrête, un bras vers le ciel, et soudain dans le pétillement des feux, des braseros, à pas chassés la danse, oh! la danse!...ma jupe n'a pas assez de volants pour mes envies de ciel. j'emplis l'air de la Roumanie d'où mon âme vient, je laisse remonter l'arbre de vie et ses rouelles de voyage. j'avais dans ma paume les lignes des destins et à mon oreille la bouche de belle liaison. l'éternel et même le toujours... le puits en bohème. qu'importe où je pousse désormais ma roulotte, je reste , je reste en toi.