poematique expiraTOIre
nouvel-an: nom masculin singulier, s'articule lentement au rouge baiser, lèvres appliquées à des addictions parfaites. je tiens le rang, je le dis, je conjugue ou décline les voeux du jour, bouche à bouche à gober bien frais, tête au cornet. pour l'an, c'est bon j'ai déjà purgé la peine. c'était long cette mesure de margelle, si profond puits, à dessouder du rêve à la mitraillette. j'ai déjà fait mes emplettes de glycérine, mes cris de mouette à jeter sur le passage...mais nouvel est-il écrit.. vais-je désormais bronzer délicate sans cuisson, avec peut-être des overdoses de bromures pour supporter les oukases sentimentaux. chômerais-je enfin, quelques jours en couleurs, dans ces argentiques noir-blanc, vais-je resynchroniser mes émotions, déposer de temps à autre sur un sol vrai ces incessants fluides qui usent mon coeur et font de moi un corps épuisé dans un esprit top vif blogueur...?