poematique expiraTOIre
le ciel malade entre par tous les trous. je donne mon corps à l'essence grise elle m'emporte dans ses vivisections. au détour des banquises. il pleut des poignards. l'envie est au temps mort. on ouvre la fosse commune, des paroles à la pelle et tu creuses. mes bras font des résilles sur un souffle d'air, les papillons de poitrine sont si frêles et minces qu'ils passent le chas de ma bouche sans blesser la lumière. je respire allongée mes yeux à l'envers du décor. j'essaie un rêve ajusté aux coutures -tu sais- qui glisserait sur les hanches qui épouserait l'instant fugace, la voile, où nous nous irions ensemble.