poematique expiraTOIre
cataplasmes insomniaques, j'étale des bandelettes de Mahler pour embaumer mon linceul debout. j'erre dans les corridors de pénitence. longue vie à l'attente! les savates de l'aube patinent sur mes territoires secrets, ripolinent la lune, ripolinent le tulipier blanc de ces nuits solitaires. les pelotes d'aiguilles tricotent le temps au point de non retour. je sais bien que tout est déjà perdu. il suffit d'un mensonge pour jouer au poker et y perdre l'avenir. j'ai demandé. ai-je reçu ma part d'amour vrai ou un déni d'oiseau, ai-je reçu un oiseau vrai ou l'épouvantail amoureux?. les questions balancent doucement sous la lampe. et je tente comme une prise de somnifères de percuter mon mal dans la dimension poétique