poematique expiraTOIre
laisse-moi te dire que c'est plein la peur, cette nuit qui vient, qui rôde,qui n'a pas de bras
que c'est du bruit pour rien quand j'écoute une semelle, qui s'embaise de terre et de venir
ces tampons de silence dans un givre mordu.
ma lèvre saigne, je dois me taire à cru.
laisse-moi t'en foutre plein la vue, la grenaille d'étincelles détourne ton regard. quelques appâts qui passent et emboîtent ton pas, du poivre de gonzesse, de la femelle lacrymogène. tu vas fermer les yeux sur des sexes célestes
et ma lèvre pareille, je la clos à l'aiguille, le chas d'amour serré