poematique expiraTOIre
le sol de ma cuisine est bleu. certains pensent qu'il suffit de le dire pour y voir des desserts à l'orange. il est grumelé de sel et d'épices dans lesquels se promène le chat. on pourrait alors imaginer des moutons ou des nuages. je passe le balai. je...
Lire la suitepoudrier à parfum. une boîte blanche et dedans, enrubannée une houppette. le couvercle se dévisse, son pas légèrement dur. je songe qu'avec cet agacement nerveux d'ouvrir, je prépare cette légère farine à son tremblement exquis. j'agis en précieuse. je...
Lire la suitepour Maryse Hache convocation des anges sur papiers glacés- la mort aurait verni nos mots d'une pellicule frigorifiée-. on a tous les pieds gelés, le texte en sarcophage. ce qu'on dit aura-t-il assez d'élan pour nous affranchir de ce froid chaque fois...
Lire la suiteaborder la route et sa grisaille avec cette impression de faire du surplace tandis que passent si rapides les voitures. de la tôle à 100 km /heure qui serre dans les virages et tranche l'espace à la lame. je patine, je fais du concentré de déplacement...
Lire la suitela musique remonte, celle-ci n'appartient qu'à un seul souvenir. elle y a été cousue comme un bouton à vif pour passer dans un accroc à notre peau. il fallait toujours qu'on nous agrafe ensemble comme deux pans de laine. quand j'y songe, je ne savais...
Lire la suitelégère crispation. la mâchoire n'a pas toujours un levier à aube pour s'ouvrir. j'aimerais avoir sur la table d'autres constellations que des miettes. je déplace les restes, m'amuse à en façonner des paysages. le dessin blanc variable comme une perdrix...
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