poematique expiraTOIre
J’arrange mes plumes et mes serpents pour la couvade stérile. je mastique à la brindille les aérations de nid, j’élague les bourres de vieilles laines. tout à ce rythme à deux temps. faire, défaire. Parfaire à tout prix mes éclosions, geysers compris, une cloque solitaire, une cloque solidaire.
Les mots s’estampillent à coups de soleil, la peau cachetée à la cire rouge baiser, oblitération au féminin sur lèvres.
j’approche, je repars. j’essaie la tentation, je tente l’essai, tout cela dans le même mouvement. et ta tête qui ne bronche pas. Tu savoures un impassible sirop à l’anis au centre des glaçons, dégustation d’été. je croise, je décroise , jambes ou pieds bots, de droite, de gauche. Je penche je dé-penche aussi. tout élan vers toi ne se peut que par deux. toujours. j’aime je déteste comme découvrir le vol et le recel, tes perspectives en fuite et le peu avare des avenues