poematique expiraTOIre
peut-être un jour tu
un jour coincé entre deux planches, clouté, comme on cloue des amours à la porte des corbeaux, les quatre ailes en l'air
peut-être un jour à traverser sur la barrière, longueur de fil et coudée libre. je marche sur le dimanche comme mes phalanges remontent les déplis du corps,vagabondes et joueuses.
peut-être un jour qu'il faut prendre par le bas côté, par l'étonnement des jupes qui vont s'ouvrir, quelques baleines dans le corset du soleil. je me tiens droite, à peine sur ma chaise prête à entrer dans les bocages. il fait beau quelque part et franchir les yeux fermés cet écran me rend légère outransparente.
peut-être un jour tue
et pénétrante par les pores de tes lumières