poematique expiraTOIre
c'est l'heure et puis je n'ai pas retrouvé mes billes, poches vides dans les fosses de ce jour, mes petits courants d'air non plus, sur lesquels il faisait bon marcher avec des parapluies ou des caniveaux de soleil.
je ne sais pas où j'ai posé le répertoire de tes couleurs, le nuancier d'iris. je cherche au flair la bandoulière des messages pendulaires. je file de l'élastique, celui du jokari de nos espaces. mais sans succès.
c'est l'heure de chercher le rayon qui frappe dans le trou de la médaille, de changer l'eau des fleurs et de retourner le tombeau. oui bien sûr je fricote avec la mort et sa transparence. faut bien que je secoue pour une onde, une dune dans le front du désert.quelque chose
c'est l'heure mais rien ne distingue le dos de cette vie de celui que j'ai tourné hier..