poematique expiraTOIre
deux sacs pour transporter l'essence
bandoulières de cuir effileur de lames
fermeture scratch
velcro et ventouses
que c'est léger un coeur qui a perdu ses semences
porter ainsi un nuage de lait
de paroles
à l'encre sympathique
dresser des fumées les racines mélodieuses
coudriers de la pluie cherchant un xylophone
notre épaule découverte ouvre sa parenthèse
idées de ciel cherchant une courbure
les salières osseuses décolletées
il a dit qu'une femme amoureuse créait son océan et les mains pour le tenir
j
'aime
sous des regards sans lumière
qui donc saisit l'ampleur parfaite de mon amour
ma respiration
les ondes muettes de mes bras?
plus qu'une seule goutte dans la vasque mais tout encore dedans
poète tu ne sais rien vraiment ?