poematique expiraTOIre
je ne dors plus grand-chose
et aucun homme non plus
tirer peut-être les draps changer les plumes retendre les nuages
Il faut ponter des cœurs de sansonnets dans les dolmens du matin
bandaison invasive
je gouverne mon pécule de rêveries
je fais mes tripotées sans recette
y glisse le temps en fines brisures d’une très vieille écorce
je défroisse le leporello des marches à l’échelle
la lèvre qui m’avale avale la peur et la folie
comme je te tète, fiévreuse parole
je m’administre le silence à la fourchette à poison
allez! petite
ouvre la bouche