poematique expiraTOIre
planter des images dans un parc éphémère
les murs en sont couverts
ils dialoguent avec l'Histoire
bégaiement triste
il n'y a pas de jour sans Terreur
chaque aurore tue à la faux la nuit qui s'écroule
que cette inondation pour me laver de ton meurtre
vieil homme inerte
ta mort est une pierre accrochée à ma main
dans la pesée des liasses
toi d'ailleurs
partout sur ma face et mes enfants
comme on retrousse la vie au fil de l'eau
sur le côté fourré de la peau
un reste de souffle