poematique expiraTOIre
le lit est une place où se donnent rendez-vous le sommeil et le désir comme deux faces d'un même masque. je plonge ou me noie. le sommeil est le plus fort de mes désirs. je dois le rejoindre comme l'unique issue à la dictature du travail. je réalise à...
Lire la suiteà chaque horizon que je promène, la laisse dorée d'une ultime lumière le ciel siffle le vent qui passe et j'ai dans le dos un vieux baiseur tendre il pose séduire encore la main à la dernière visière l'éblouissement définitif recueillir l'échappée des...
Lire la suiteciel frileux. derrière un mur sans fin. les bouquets de pluie se dissolvent, je tente couchée de rattraper la vie. soleil noir de couverture, chaleur handicapée. je me serre contre moi-même. le chat pousse ma plume. il semble plus inquiet encore que moi...
Lire la suitereprésentations du silence. avatars multiples, extraits des psychés et des jours. il prend des traits paisibles et d'autres effarés. chacun lui met les images qui lui paraissent nécessaires. s' il y a bien un mot qui réclame la métaphore c'est celui-ci,...
Lire la suiteplongeon dans la musique. suis d'une terre joueuse après tout. notes suspendues entre la bouche et le geste, suis d'une sorte double dont les corps rudes laids sont habités d'une grâce de la gorge. ne pas l'oublier, rester donc dans la foule choriste...
Lire la suitetu ne vis pas parmi mes hanches mais ton front posé contre ma bouche ensemençant les steppes du poème j'écoute grandir une souris qui danse quand nous mourrons ainsi accouplés d'épaules à remonter chaque nuit et chaque aube nous tentons de regards affamés...
Lire la suiteTirage poker. Le gobelet me crache : comourants. La mort maltraite donc ses héritiers et se presse de régler ses comptes ? Nous ne nous succèderons pas plus dans la vie que dans l’esprit voyageur. J’essayerais bien de tenir la main du hasard pour passer...
Lire la suiteProcession de doigts. Clavier terre sainte. Le soliste de l’air arpente à sa façon les cordes raides de la beauté. Il marche. Que c’est lourd un chemin à bout de bras… Pénitence solitaire. L’espalier étrange des jours, des nuits, largeurs d’horizon à...
Lire la suiteil me vient comme toujours cette image du tas, des grouillements, de mottes arrachées, empilées sur le côté. question. comme toujours le trou, pareil dans ses diverses parures. il est sec comme de l'essoreuse. question la tombe j'imagine, la tombe décomposée,...
Lire la suite...jamais traîner dans les remparts de l'écho,la fuite des fumées que je vois s'enrouler autour du doigt. l'amour est un étrange bruit qui serre mal à mes couloirs d'os, que la tristesse montre et dessine,épreuves de sables dans l'acier des jours. ne...
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