poematique expiraTOIre
au fur et à mesure que le temps me dépouille, les mots aussi. ils n'arrivent qu'avec des anicroches aux bords des lèvres. on dirait des oiseaux effarés ou de vieilles carnes rongées d'une faim interdite. à quoi bon parler, à quoi bon coudre sans cesse...
Lire la suitemathieu bélanger photo aller où ça aide, où la solitude a une rambarde pour se hisser dans le quotidien. ne pas prendre la grande échelle, ce sera trop. me convaincre de l'utilité des incantations, de la magie qui "actionne" les jours. -chaque jour, celui-ci...
Lire la suiteje retiens mon souffle, me donne de la peine écarlate, plein visage par bouffées. le vent claque mes joues. je fais la bouée. sauvetages en tous genres. récupérer les idées, les sévices intérieurs. faire ma livraison de pensées. on m'attend sur la ligne...
Lire la suitehomochromie du pâle ma figure , la neige, à l'heure du limogeage des songes est-ce vraiment un temps de rêves ? et de gaspillage de la main qui cherche à décoller le blâme secret du silence est-ce vraiment un temps de rêves? je porte mal le costard de...
Lire la suitevocabulaire parallèle. exercice d'intégration d'un corps qu'on n'a plus. après ceux qui. se mettre en quatre pour y parvenir. beaucoup d'efforts et modes opératoires à reprise. ce soi-même distant, lointain, à investir... l'a-t-elle seulement jamais connu-?...
Lire la suiteje grimperai intercepter la gérance du vent petit vaudou battant la campagne la saison des nasses froides où chacun embarque de banquise quand tout était simple aucun passeport dans les barbelés nous exclus sereins des lois et des désordres je suis dans...
Lire la suiteà l'empan de nos pensées la tienne, la mienne à l'écartée des horizons du monde aucune croisée aucun porche miscible. tu campes sur la roche morne du temps je secoue les fourmis rouges des patiences. l'entrelacs ne saurait prendre noeud et coulisses....
Lire la suitedans le langage cru du monde voici la parcimonie des silences chaque feuille qui tombe s'adonne à l'air dans une danse muette le dernier baiser sur la scène légère ouvre la métamorphose j'irai déployer mes nervures dans l'humus sentir craquer mes veines...
Lire la suitePliures multiples le papier gardera le mot (nerveux désir) sa cabriole, son aile l'ai mis dedans au pinceau d'orfèvre unique fauve indompté en chassant au filet tout l'univers les ans de ma course à la révolution de l'aube -toujours elle et moi devant...
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