poematique expiraTOIre
le choix des ombres. faire de la place dans leurs nombres. un tri à l'ongle, par petits tas et grosseurs. pile de cafards. pile de chagrins et la soucoupe rase des secrets. inventaire de saison. où en est la nomenclature des mutismes? doit-on faire état...
Lire la suiteIl neige. Saupoudrage de pensées. Agiter le cerveau avec vigueur, le retourner sur la page. Il neige. Comme dans les boules de verre, un peu de sucre glace. Pour décorer, pour faire joli. Concassé pain de savoirs, émietté, tombant à chaque secousse. Vols...
Lire la suitesource des ombres. le temps s'en va au fil de l'encre. ruisseau tranquille dans des pays sans histoires. je suis de passage, dans des contrées subtiles, de l'odeur douceâtre d'un encens vanillé. traversée sans périls, sans accrocs, insaisissable. un monde...
Lire la suitene plus dormir. mettre la cuite en suspens. le réveil a déjà tendu son fil et s'achève la lessive Freud.. avec cette énergie coupable et cet arrière-goût poisseux de devoir se jucher face au travail, à la tâche quotidienne de vivre. j'ai tourné cinquante...
Lire la suiteavons-nous rendez-vous? j'essaie de retrouver mes détours épars. les flèches que j'avais griffées sur ma main puis sur la terre. les écorces du voyage qui m'indiquaient le sens. avons-nous rendez-vous? tu dis oui je connais un banc qui murmure et des...
Lire la suitejuste de l'écume avec un goût d'encre ou une couleur Waterman. à la passoire, aller chercher la mousse. la ramener dans l'éprouvette, comme on chercherait au coeur de cette crasse, l'âme brillante de l'eau. parfois que des bulles d'air et qui s'échappent...
Lire la suitene plus y penser. oublier le chemin. le noyer même, au fond du tonneau. presser. enfoncer. le tenir ainsi jusqu'à ce que plus rien ne s'agite, plus aucun soubresaut. le chemin qui se meurt dans le pays, au hasard d'un pré et après qu'on ignore.. ne plus...
Lire la suiteoh! ces jours... ces jours distendus, longs effrayant, ces jours entiers où il m'est impossible de m'atteindre, sursauts perpétuels à la surface. je suis dans le ricochet, prolongements en 5 ou 6 coups sur l'étang de verre. rien n'arrive à trancher le...
Lire la suiteje m'attendais à tout, à me cogner, à balancer des trucs en l'air ou à voir se pointer des armes. du feu, des lames blanches, l'invisible en éperon... la menace était montée d'un cran encore, le ciel virait épais.c'est comme ça la guerre... je m'attendais...
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