le blog d'annaj

prosaïquement

Par annaj

La poésie fabrique une muraille pour recoudre les entrailles du ciel long travail de patience qui élève ses briques pour le corral des petites misères De l’air ! Elle a bouché les derniers trous, les ensembles défaits, les tissages effilochés de mythes....

si vaines tentatives

Par annaj

quelques heures déjà, il pleut. j'ai froid et ce sentiment, comme une mousse sur l'eau, de quelque chose qui ne peut plus jamais revenir... c'est hors de portée. c'est humain. je ressens, cela rentre sous la peau, s'étale, se dissout. je ressens le frisson...

bloguessence

Par annaj

faut-il ou non ? -il y en a tant qui se posent cette question- faut-il s'emmêler dans les fils virtuels? la vie est-elle réelle sur internet? est-elle seulement dans ce contact du corps à corps? dans ce partage du vin sur un comptoir ou d'une marche sur...

journal sous étreinte 41

Par annaj

branchement. je viens de trouver la fiche. deux pines électriques à enfoncer dans le black out. branchement. contact. l'épaisseur du silence gonfle lentement. comme un pudding. il lève se reconstitue. particules en sueurs. travail de couvaison à l'abri...

journal sous étreinte 40

Par annaj

prise de la journée en cours de route. grandie déjà, dans une grisaille éteinte mais là, bien là dans le silence aux aguets des lendemains de fête. je pose le masque. je laisse tirer. qu'il arrache cette mélancolie morbide et me laisse m'échapper. prise...

miuzz polie et tac

Par annaj

au travail...

Par annaj

petit recueil de textes perso tirés du blog BOîTE DE RECEPTION à lire dans la catégorie journal sur la bande droite du blog

en voeux-tu en voilà

Par annaj

ouverture de l'année 2013

journal sous étreinte 39

Par annaj

les mots vous renvoient, vous retirent, vous remettent, vous démettent. vous tentez atteindre, vous ramenez le vide. vous fouillez le vide. personne dedans, des mots , des carcasses d'âmes, du cartilage. vous reprenez le filet. vous ouvrez la gueule,...

matin

Par annaj

nuit en poudre. je porte encore le cachet. dans le matin c'est tellement plus qui se lève, la peau la peau et l'air neuf sur la chair je baisse la paupière et mets mes pas dans les abandons. les routes désertées et les murs partout dressés mains cassées...