les coalitions se font, se bétonnent. mortier fort et lances intérieures. on les sent. on les entend, rumeurs mauvaises travaillant régulièrement à l'exclusion, principe obscène. il y a d'abord le beau jeu qui instille le fiel séparateur, poison à la petite goutte " oh! il a bien raison quand il dit de toi..."
ça y est. la coalition est née, le fameux groupe aux mêmes idées vient de faire soudure.
la confiance a tranché d'un coup net, amalgame et liquide. les anciennes osmoses rompent et plus rien ne saura les remettre ensemble tandis que le mauvais génie des divorces contemple la scission définitive.
je suis un cancer debout. la mort mise au coeur de ma loge pousse les autres parts de moi à l'affolement général. ma foule intérieure panique et je l'entends hurlant dans tous les sens je suis vive je suis vivante, je ne suis pas cette mort, pas cette disparition. j'existe j'existe autre...
cela fait un tas, un globuleux tas, comme de la mousse sous l'eau qui tombe. mon corps sursalive, ma bouche aussi, production ininterrompue de bulles en exagération comme écument les malades.