poematique expiraTOIre
pervertir l'éclat. scinder mes couleurs en tranches noires et blanches. simplifier mon rendez-vous avec le lumière parce qu'il va falloir... falloir poser avec de la nacre dans le miroir, poser d'un long, interminable bond mon cri dans tes cheveux. aucune...
Lire la suitene pas reprocher à l'écrivain d'aujourd'hui d'être ce qu'il a toujours été s'il vit croché à son clavier, affairé pareil que lorsqu' il vivait à sa plume, il reste vivant et travaillant bordel! écrire ne change pas mais s'amplifie d'un nouveau geste et...
Lire la suiteje voudrais être au harem gris des choses dans le deuil interminable des feuilles du tremble l'amour que je connais a pris sa potion d'éphémère et rejoint les zones de transparence. je voudrais vivre en boucle le rire avant qu'il ne finisse le tenir contre...
Lire la suites'enfoncent dans le mouvant des cires les feux de l'histoire s'enfoncent jusqu'au sceau des faussaires coule à fond de cale coule avec des plombs à mes flammes du pays blanc au pays sans ailes s'ouvrent dans le mouvant des sables des pétales des sciures...
Lire la suiteimage tirée de les freres de la cote je ne trouve pas le temps. trouver vraiment parce que je l'aurais quêté longuement et reniflé et flairé.. qu'il aurait été à ma disposition mais après du chemin et une forte poussée de désir créateur. je ne trouve...
Lire la suiteOuvrir la fenêtre. Respirer un vieux froid qui entre, un froid mouillon qui ne respire ni la terre ni le goudron ni l’herbe. Juste le froid, le collant froid qui se glisse par en dessous ou dedans. Je me colle au radiateur, la fenêtre haute à hauteur...
Lire la suitepassions liquides, le ciel est trempé, la terre est lavée, l'air dégoulinant encore. à l'Est, la lumière est encore si intense, comme si l'aube se la jouait interminable, avec un air de se vouloir propre, ce qui n'est pas le cas. il y a de la grisaille...
Lire la suitebalai de bambou. je fais des dessins dans les aiguilles du mélèze. l'arbre immense ne cesse de pleurer des bribes. sur le goudron, l'Orient tissé d'oranges et de lumières, tout mouillé par les vieilles neiges. je tiens dans mes mains l'énorme pinceau...
Lire la suitela nuit m'est apparue comme une montagne. la traverser, la grimper. j'avais le souffle si court. c'est cette manière qu'ont les fièvres de vous imposer leur délire, de filer pour vous de longues métaphores. je marchais dans un terrain qui ne cessait de...
Lire la suitele ciel est bas, j'entre par la fente. celle qui se glisse sous la porte. une trace claire qui barre la nuit, lumière par en-dessous mais lumière. le noir qu'il y a de ton côté est fait de grands silences. le mien d'espaces inhabités. par la fente je...
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