poematique expiraTOIre
Après-midi cherche –chaleur Dans le bleu limpide du printemps Suis du peuple assis en tailleur sur des échelles Dans l’équilibre désœuvré des contemplations Sous l’œil Une incubation de fenêtres Petits œufs de soleil partout Le semis de lumière que je...
Lire la suiteîle Hishima il n'y a qu'un mot dans ta mitraille, -je veux dire l'enchaînement nerveux de tes sons- qui me dise quelque chose... "espace" . ne suis pas sûre d'ailleurs de l'avoir perçu. il est dans le cirage, si camouflé, si brassé, si perturbé de gestes,...
Lire la suitelumière. faire un effort de lumière. c'est quand je suis triste, au bord de l'obscurité, que je me convaincs de refaire un essai, encore une fois. mourir seulement une nuit de paillettes et de lune ou remettre la lumière. je me sens avec des bras comme...
Lire la suitec'est mon corps ma coiffure en créneaux - tache-brouille-fouille mes bras, mes jambes avec leurs rotules saillantes mes palmes doigts orteils éventails de peau ce sont mes gestes mes tensions extensions mes sauts carpés mes nerfs de ressort mon élan ma...
Lire la suiteje suis morte si je descends maintenant du train. je vois, c'est écrit danger. e pericoloso sporgesi. je vois que la fin c'est exactement là, de l'autre côté de la vitre, de la porte vitrée. on ouvre et boum on est exporté immédiatement vers l'absence....
Lire la suited'Est en Ouest le jour poursuit son entaille migratoire un coup dans l'aile chaque périple essuie derrière lui le souvenir d'un frais balai barjo la tête barjo le vent qu'avoir envie de conquérir qu'avoir besoin de différer qu'avoir à faire si ce n'est...
Lire la suitebruit métallique de vent dans les dernières feuilles sèches du bouleau. on dirait un doigt dans un bol de petits clous. un bruit qui revient par instants réguliers, ponctué de punaises d'oiseaux. la fenêtre ouverte, je tente de mieux cerner ces incidences...
Lire la suitene pas s'éteindre mais surveiller la lumière, la brindille de soleil qui longe la main. garder l'âme ouverte et ses cils de désir. je te vois, dans l'ambre sépia de ma couche, vaisseau embarqué dans les fuseaux horaires. je vois ton souffle qui échoue...
Lire la suitephoto journal sudouest l'arrachement, l'exil. la planète tourne et le monde qui vit dessus glisse comme une masse compacte. je sens sous ce liquide, dessus la fine couche arable, des foules en voyage, en ballottements, comme peut-être ces buissons roulant...
Lire la suite