poematique expiraTOIre
comme un champ dressé d'épieux l'enclos des effroyables tours longtemps je dors agacée, raidie de barres à mine longtemps je pousse, j'enroule dans le lit ma peste longtemps je serre ma gorge, les mots longtemps se couvre l'air, les fûts et les éperons...
Lire la suitej'ouvre la bouche dessous les pierres mes bras chevelure en nageoires, je regarde le ciel les gouttes aux ailes d'ouate cet immense bleu qui a peut-être un goût de mer voici les yeux penchés vers moi d'une femme aux cheveux gris elle cherche à me saisir...
Lire la suitebouquet. plonger mon coeur dans l'acide parfum des premiers verts, à fleur de visage, dedans. esprit des renaissances,es-tu là? respiration brève des jaunes pas mûrs. ne pas me fier à ce soleil de barrière,ce gamin dispersé dans les herbes. ne pas vouloir...
Lire la suiteje fais partie des amantes maigres qui jouissent par la faim dans les esquilles d'os des hanches des bras d'une peau collée à l'âme le plaisir course le fil mince des oiseaux il se fraye des trous entre derme et miracle jusqu'aux cils de Bouddha soulèvement...
Lire la suiteplume bouchon plume bouchon plume. ..calme des jours monochromes. m'allonger sur un radeau. les mots reviendront. je laisse l'encre couler. elle a des choses à dire sans moi. elle court sur la feuille, fait des éclaboussures et puis de vrais mots aussi....
Lire la suitecaverne sonore où dorment les stalagmites et les fleurs je retourne la nuit sur le ventre ne pas voir mettre les oeillères de lierre - souffrir est le fond de commerce des histoires- briser le temps en miettes sonnantes et jeter les graines de la faim...
Lire la suite6 avril. presque fini. endosser le vieux costume. les vacances s'écroulent lundi et je me sens à l'étroit, dans le décalage de temps-besoin et temps donné. sa coupe me serre à la taille. j'éprouve les épaules, la poitrine, le cintrage des côtés. cette...
Lire la suitepoète - se demande si 58 kilos ce n'est pas trop pour le plaisir et le goût éthéré des choses choses -un mot que j'aime bien, comme s'il soutenait tous les indéfinis de trottoir et que cela m'exemptait de chercher à monter et à les assembler assembler...
Lire la suitedéfilé de l'eau; entre les doigts poussent des idées, des sortes de vagues qui massent l'océan. coulée de vases transparentes mais lourdes tout du long de la peau. j'écoute la caresse. la reprise en coda du souffle et du soupir. j'écoute. le corps rémoud...
Lire la suitela phrase, cette chose qui déboule dans la tête, comme un être très effarouché, qui collerait un instant, une fraction de seconde, contre le hublot de mon sous-marin. parfois une algue, parfois un débris, crevette immobile dans ses écailles grises ou...
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