poematique expiraTOIre
Procession de doigts. Clavier terre sainte. Le soliste de l’air arpente à sa façon les cordes raides de la beauté. Il marche. Que c’est lourd un chemin à bout de bras… Pénitence solitaire. L’espalier étrange des jours, des nuits, largeurs d’horizon à...
Lire la suiteil me vient comme toujours cette image du tas, des grouillements, de mottes arrachées, empilées sur le côté. question. comme toujours le trou, pareil dans ses diverses parures. il est sec comme de l'essoreuse. question la tombe j'imagine, la tombe décomposée,...
Lire la suitelongtemps avec petit lacet de soulier, ligaturer le fleuve le boucler ainsi boa de flaques et de giclures autour du cou fleuve de jour ourlé d'amour fleuve de nuit ourlé de haine compter sur les doigts les gouttes du désert l'île- porte, l'île- fenêtre,...
Lire la suiteimage tirée du site figaro.fr pierre, la pierre encore recel d'un peu de mort à mettre dans ma poche ensemble raide du sable qui passe respirer le bloc monochrome qu'est le chemin l'effort surhumain d'y chercher l'air. pierre, dans les déchirures de la...
Lire la suitesecouons le miracle, grand saule sous la pluie. suspensions éternelles dans le provisoire de mes jours. le prodige garde la chute imperceptible et l'oeil vaque à des taches plus évidentes. épuisement des éclats annoncé. je ne garde que cette certitude,...
Lire la suitechaque issue se colmate d'elle-même suffit d'attendre que passe la pluie l'anguleuse lumière perdue dans les lézards qui musarde des secondes et s'en va. je porte la chair vagabonde de l'amour froid enquête de soleil l'attouchement de l'ombre a mis la...
Lire la suiterouelles contre l'aphasie, prendre dans le souffle, le court qui lui reste mon doigt longe le texte à la recherche du seul mot à cueillir. je le vois, splendeur muette et je repars habitée du regret. j'ai rêvé d'une étrange rencontre dans une montagne...
Lire la suitel'enfant en moi tisse son pull-over boucle rouge dans boucle d'hiver avec le doigt patient crochet à faire il tisse à la roue de fortune un fil voué à la transparence le roi est nu dans sa coque de vent le roi tremble et le froid qui l'habille garde dressée...
Lire la suite-traîne de blues, la nuit quand même finira par s'en aller et rejoindre un peu de ciel. il fera beau à en croire la fenêtre. -me suis leurrée,(j'ai dû le vouloir inconsciemment): l'image n'était pas pour moi. cela ne fera qu'ajouter une pièce au dossier...
Lire la suiteme lever avec le cou bleu d'un jour peut-être beau et chaud. entrer ainsi la tête haute dans l'uni vert et dans le détachement d'un peu d'air qu'est le ciel, les pieds enfoncés dans le quotidien. je me sens tige , verticale, dressée. c'est assez rare...
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