poematique expiraTOIre
je pose sur le lit la chemise de léger tulle qui habillait ce sentiment. comme une parure blanche qui me sauvait du noir, m'arrachait du négatif pour une impression en couleurs. enveloppement de flocons. je l'étends, jolie présence d'un nuage sur le sommeil...
Lire la suiterendez-vous avec moi-même. nous devions nous voir à 20 heures. je devais arriver pile à l'heure mais moi j'étais en retard. j'avais des choses à me dire, des choses urgentes à régler. j'étais dans une autre histoire, à m'en foutre de ce qui m'arrivait....
Lire la suitedans la main, un caillou. flèche troglodyte, taillée à mesure de cerf ou de lynx. ma main se ferme, palpe les contours. le temps est bourré de cassures, de facettes précieuses. la force d'une pointe, sa puissance à fendre l'air et le cuir. visée de faim,...
Lire la suiteen voilà un pour grossir les beaux jours. 21 mars, la parité des lumières. mettre un pied dehors, orteil délicat dans des mules de sable. pointes rouges au coeur des premiers gazons. je revêts le trenchcoat poreux des femmes perméables. corps aux petits...
Lire la suitepierre usure que j'ai prise en main prise en poche histoire pointue de ma route braille littéral des pas que je profère mon pas qui n'est pas celui du lisse damé longuement mais des graviers et des roches apparentes qu'il faudra fouler des siècles avant...
Lire la suitesaisis mon outil, le pinceau des gouttes d'or. le lisse de salive et de mots choisis. ce sont des libations d'encre solaire qui désaltèrent la neige encore. à la perle chaude, à la chaux vive, à l'éclat de chaque glace quand elle s'en meure. choisis de...
Lire la suitetriste. ressens si profondément. ce lieu pas éclairé. aucune lumière dessus. mais à nouveau cette craquée, cette faille qui se répète, écho de douleurs qui se rouvrent sans jamais cesser. les temps de récupération restructurent les peaux du coeur pour...
Lire la suiteje voudrais tant reprendre pied sur la mer. marcher ainsi légère mousse sur belle écume. chausser à nouveau des mocassins vagues, pantoufles de transparence pour la valse des heures. installer sur le vent des transats dorés jusqu'au déclin de Venise....
Lire la suiteprendre le fil faire remaillage d'amour je passe ma maille triste dans ta maille heureuse prendre le métier tisser de la navette aux jours futiles la nappe et le drap j'ai des choses à nouer de ces chiffons blancs qui saignent ma reddition prendre le...
Lire la suiterenoncer. les pas dans la neige devant moi ne sont pas des traces que je peux prendre. ce léger décalage qui me rend plus vacillante et m'oblige à des écartements de jambes instables. je tire le muscle intérieur, j'étire le tendon , ce qu'il faut pour...
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