poematique expiraTOIre
groseille menthe, boire la couleur. me tatouer l'intérieur positif. oublier les vertus noires, les nids à déconfiture. groseille ou fraise ou pistache. quelque chose de doux, de doucereux. me raconter des conneries ordinaires, genre le printemps, ça fait...
Lire la suitela nuit traîne savates. pas encore en nuisette pour s'enrouler en boule sous le duvet bleu du dimanche. elle joue les espèces tardives, les couche -à -l'aube. je tiens la veilleuse. encombrements divers sur la ligne. espèces de tas de neige et illusions...
Lire la suitepays de campaniles, avec leurs méats de plein air, les vents au battant et au rappel d'airain. ils s'y balancent à cloches que veux-tu et par à coups, on entend le timbre prostatique des rossées de gros temps. ça résonne comme le fruit des goulots de...
Lire la suitepasser la transe... le tempo le cassé le flux de la vertu jeté au pied de grue l'avenir en socquettes au cours des pâquerettes le front plein de bizarre piercing de trous noirs passer la transe... l'animal secoué agité du bocal tu claudiques bien sûr...
Lire la suiteme recentrer... il y a le monde vrai et puis celui où tu existes vraiment. le monde vrai dans lequel je garde- brave soldat- les frontières, le no man's land, les cent pas raidis, le geste amidonné. c'est intégré: je suis vivante, je crois. et puis l'autre...
Lire la suiteje suis la groupie, dans toutes ses acceptions de vent. feuille docile, vibrante par procuration. j'ai l'adhésion totale sans éclipse, attirée retirée, marée sans amarre dans les récipients de la lune. je suis. résister n'est pas dans l'ordre de l'amour....
Lire la suitej'ai ce visage, cet étonnement surpris, présence clandestine qui se montre à la fenêtre la maison est-elle vide ou quelqu'un y vit-il? dans le coude des corridors une ombre dans la fin imprécise d'une lueur qui s'achève au lointain dans ce bruit qui grince...
Lire la suiteje vais rester entre moi c'est la place du mort du mors aussi la barre aux dents aux vents aussi entre moi parmi ce qui me supporte qui m'insupporte aussi des pistes méconnaissables mes sables aussi je vais rester dans la clôture le corall de poussières...
Lire la suitel'intérieur est-ce un pays..? que puis-je trouver là-dedans ? un désert une ville avec des marabouts sur une jambe et des porteurs de ballots? vais-je vraiment y voir la tempête le soleil la chaleur..? tout ce monde que je ne connais que de la tête. faut-il...
Lire la suitece n'est que rattraper le monde, lui courir après, marcher sur sa traîne "m'encoubler" au mouvement perpétuel. chuter bien sûr. dimanche blanc, sans structure, confondu. il n'y aura aucune aspérité qu'un océan de neige et les pattes du chat. le ciel aura...
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