poematique expiraTOIre
ce blog est un journal, un jour le jour d'écriture, de lassitude, doutes et autres impondérables. parfois un poème... rarement en effet il ne vaudra d'être gardé et s'il en rééchappait je devrais sans aucun doute le reformuler mieux et plus simplement....
Lire la suitefeuille blanche. esprit blanc. même l'ombre qui est dessus me paraît blanche. la friche. chaque pensée bégaie et puis se dissipe. je ne termine pas mes phrases, même pour moi même, quand avant j'y allais de tous les tons, de la question, de la réponse,...
Lire la suiteJe voudrais suivre la sente de ma pensée. Me le permettre tous azimuts. l’éclosion en bulles du papier. déballage plastique. Cela ferait le bruit, juste le bruit qu’il faut pour bien me dire. Un vrai travail de proximité. Je me suis tant déversée que...
Lire la suitecomme d'autres iront secouer le sucrier de galets bleus sur des plages de blé dur comme d'autres empileront en mignons tas propres les framboises de leurs seins comme d'autres valseront au fouet et la baguette la montée du blanc en neige comme d'autres...
Lire la suitec'est l'heure, l'heure du vol. le voleur passe dans ces zones, entre les tranches horaires du chien et du loup. je m'attends à ce qu'il m'enlève le cylindre en 4 secondes sans faire de bruit, qu'il envahisse mon espace avec une efficacité de précision,...
Lire la suitecampagne. platitude sereine. tout autour. c'est du champ, de la bestiole, du courant d'air. je trône dans le nulle part, le désert, couleurs maïs ou terre fraîche. je me retourne, je cherche. en vain. pas de clochards, pas de bandes, de groupes menaçants....
Lire la suiteavancer. le labyrinthe étroit, je le tiens de la main, comme un fil continu de naissance. ne jamais quitter même un instant le buis qui fait le mur. il est intense, vert. dans cette douceur drue qui caresse la paume, cette odeur un peu acide, tout autour,...
Lire la suiteprendre un peu d'huile, une ricin même pas coupée de sucre. la poser sous la langue. attendre que l'effet glauque s'en vienne. ce haut-le-coeur qui me désenvoûterait de ces maléfices. ils s'en vont, avec cette même indifférence, cette envie de s'arracher,...
Lire la suitece matin j'ignore encore ce qui s'est passé dans le monde... j'ai fermé les yeux. c'est bien souvent mon dernier recours, un bouclier de paupières. ne rien voir pour mettre à l'abri les restes d'espérance, les enfants intérieurs et leurs gamineries de...
Lire la suitece sont des jours hydrocéphales où le prêt-à-penser gonfle la moelle et toutes les éponges. la fonction crée sans doute l'orgasme. je suis censée jouir des préfixes mauves de l'aube et des éruptions de méninges. mais je me sens comme un bateau de papier...
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