poematique expiraTOIre
à l'épuisette, pêcher des algues ou du fretin, des bulles remontées de ton sommeil de tanche. comme du verre qui craque sous la danse. la nuit. dans chaque pore de l'eau tes syllabes se démontent, hachis de mots. éclats muets à la surface de ma langue....
Lire la suiteun instant poème un trou dans les cadenas du temps pupille enchâssée dans l'éponge de buées le ciel se couche un instant de cigare un rouge feu de puits la braise d'horizon à l'odeur bleue à cueillir entre ma bouche avant que de dormir je me contente...
Lire la suiteje tends mon embuscade. un filet de camouflage jeté sur moi en guise de tenue d'oiseau. - on aime tant les oiseaux ou alors est-ce juste l'air qui les porte et nous laisse tomber- . mon guet-apens de désir. quelques suées de parfum ou ce collier de mots...
Lire la suitecomme si. comme si j'étais, comme si je faisais, comme et puis si... facilité d'emploi facilité de montage. le jour à la clef imbus et les petits trous tout prêts. reste à serrer un peu les boulons. réajuster les montants et puis les descendants, sa nature...
Lire la suiteétat de verre vitre et mouche, vitre ou mouche transparence floue de jour grisouille. la brume pénètre dans les pores de sable. dissolution de lumière entre été et automne. je regarde et ne touche que le manque d'air. je reçois mes visites au parloir...
Lire la suitej'ai peur. une petite trouille de ne plus trouver une seule image à me mettre, aucune lettre à me faire du rouge à lèvres. me lever un jour avec un énorme tas de phrases de chants et de pluie écrabouillant mon coeur sur le pilier de grève. ne plus pouvoir...
Lire la suiteamours d'amibes tenir par l'aiguille le chas du temps. un trou après l'autre dans le tissu et cette couture à la frange de me perdre et me défaire. je ne tiens qu'à un fil , un peu de bizarre au coude de la rue, qui fait que ..pourquoi pas, mystère assurément....
Lire la suitetexture matinale. je plie mon origami de vocables, rêve axial sous les doigts pour des cocottes en papier. plumaison de sons et d'oiseau sous ma fenêtre. cela chante bien sûr avec des battements de poumons et des haltères aiguës pour soulever la nuit....
Lire la suitecorps fumée entre des doigts fluides. je fane cette heure de parfum quand je pense trop à toi. loge de chaleur que je transpire à haleter une faim à ronger les murs. la nuit est un vaste enclos où je hume des pistes embrouillées. c'est en l'air que je...
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