poematique expiraTOIre
pique-nique. une jetée de toile blanche. tu y mets les carreaux que tu veux. je les suppose rouges, comme des cerises névralgiques agencées à chacun de nos croisements, une saignée de lèvres, une goutte d'un vin très noir. l'étendre sur le pré, en "araigner...
Lire la suiteessai de façonnage du fleuve. l'eau dans la cage de verre des poissons. belle forme carrée adhérant à la structure. alors prendre entre mes mains le flux. serrer pétrir et lâcher, pour voir... mes épousailles de courant ne donnent pas grand-chose. je...
Lire la suiteimage JLMI Que mes grelots résonnent à l’autre bout du monde Ça finira mal... ou alors est-ce que ça finit par le mal que ça doit faire ? je ne sais plus. je me sens grave ce matin, gravée au noir. je passe devant les heures toujours pareilles et mortes....
Lire la suitene rien entendre ne rien écouter ne pas savoir. passer le doigt. la poussière épaisse trousse l'irréel dans le sens des planètes. ce monde est une sorte d'étui plein de violons et de marteaux-piqueurs. je tourne à danser, à danser, à prendre la montée...
Lire la suitechasser de ma chambre ces mots qui n'y viennent pas décalquer le bonheur sur de vieux journaux des photos des bandes annonces de ces images à nous poursuivre toujours la mienne ressemble à un moulin remisée dans un livre, pliée en quatre et découpée dans...
Lire la suiteparchemin ultra fresh white mint, la bouche poursuit sa voie labiale. fond de gosier ou passe de barque pleine où s'entrechoquent et s'enlacent les fleuves? je transpire l'encre bue à fond l'entonnoir. j'entends bien que j'ai les doigts sales, que cette...
Lire la suiteprofanations de fin de semaine. rites éparpillés, parfums, cotons et mules blanches. dimanche bâille, jambes ouvertes sous les jupes. les désirs font missels, qu'on claque à chaque psaume. j'écoute la sainteté brûlante des orgues rampant jusqu'au septième...
Lire la suiteparfois le soir aussi, la vie entre par les fenêtres. détails creusés entre les branches. le jeu flétri des feuilles, cet instant que je devrais prendre de face désormais, pour m'habituer, pour l'exercice patient et méticuleux de la mort et que je ne...
Lire la suiteô ce cœur l'animal ! avec des boutonnières et des rigoles balafrées, que veux-tu? c'est de la vie bien ordinaire dont on cause, de la vie comme on la trouve au bazar du pain tu le sais bien il y a encore tant de pâquerettes à cuire à la coque de renaissances...
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