poematique expiraTOIre
...les oiseaux nagent sur le dos de mon champ. ils font des trouées, invisibles peut-être pour d'autres mais je vois leurs traînées poudreuses sur l'image. ce sont les perceurs de coffres-forts de la lumière. à l'instant de leur passage, mieux vaut ne...
Lire la suitecomment savoir le crépuscule des pierres, quand on devine à chaque ombre qui passe celui des lierres et des humains? ces reflets de rouille, de souris entre les éclats, ces lampées d'or qui fouillent ainsi le chemin. que j'aimerais en savoir plus sur...
Lire la suitetaille-crayon. prendre l'âme et sa pointe toute usée. les traces au canif faites à l'arrachée se sont noircies. les doigts qui devaient la manier ont-ils été si sales ou est-ce le charbon qu'il y a à l'intérieur de moi qui coule comme ça et rend les choses...
Lire la suitetexte sans profondeur, juste à la scène des choses. y rester, à faire la planche. demeurer ainsi, regarder ailleurs, là où c'est pas extinguible et sans rideau. éplucher quelques émois simples, un émerveillement de gargouille, une balançoire, la danse...
Lire la suitequand vient cette heure de théière et de biscuits secs, de voisins coursant les dernières feuilles, j'envisage la dégustation des espaces, à la façon british bien sûr. dans un canapé mauve ou lavande, je suce mes osselets. l'avenir me redit son goût sucré,...
Lire la suiteô toi mon coeur l'animal! tout décousu avec des boutonnières et des rigoles balafrées, que veux-tu? on dirait presque un de ces beaux crânes aux cheveux tout mités de labyrinthes.- mais tu le sais bien il y a encore tant de pâquerettes à cuire à la coque,...
Lire la suitebien entendu tu n'écriras pas c'est certainement mieux ainsi. je sais à quel point nos paroles créent des êtres vrais et tout ce que l'on dit prenant forme il faudrait un jour ou l'autre en saisir la main. alors je suis comme une machinerie qu'on aurait...
Lire la suitepremières prises de bec, avec un petit pain carré et des graines brodées dessus. il a chaud le petit et sous mes dents, ce sera la torture des salives, un baiser de pieuvre et de thé à la menthe. la nuit échoue toujours sur la table de la cuisine, baleine...
Lire la suitesi on m'avait appris un métier, j'aurais assez aimé être sculpteure d'oeuf. pas si simple. il faut savoir s'éprendre entre plumes et pouls. savoir faire des ovales de la bouche et tenir l'oblong le temps d'une naissance. tu m'aurais peut-être répondu...
Lire la suiteje ne vais pas faire semblant de la connaître, à quoi bon...c'était un nom dans une liste. on est nombreux comme ça à se tourner autour parmi entre. et puis moi ça fait pas longtemps... j'ai des excuses, bien assez et même en me taisant je serais encore...
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