poematique expiraTOIre
abandon- retour clavier. le noir que j' "enfance" à petites touches de trouillasse, des phalanges, des étourdissements intérieurs toujours croire en avoir fini mais en finir encore toujours être à la reprise, le cercle qui monte et qui rompt parce qu'ils...
Lire la suitepas grand chose. style essoufflé . matin aphasique. rencontre dans le brouillard avec une biche. sur la pelouse. elle peur moi envie. attisement du feu. difficultés d'être ce que veux. souffrances. risibles les souffrances. malade dirais-tu... emplissage...
Lire la suitesous l'oeil, le biseau d'un pli de coussin. le regard souligné glisse sur le côté. l'envie de l'ouvrir est au plus bas. traîner sous la plume attendre que cela s'efface. que le sommeil, le masque à la purée de rêves fassent leur effet. posologie d'ombres...
Lire la suitecomme une vieille, à la ride - beaucoup de rides, bien marquées-. comme un truc qui n'ose pas franchir la ligne, passer au feu rouge, qui se fait des béquilles de tout bois. comme on repasse le plumeau partout, beaucoup souvent. comme on se cuit un petit...
Lire la suitecomment se portent tes inventaires d'univers? en as-tu mis en réserve pour les jours où je ne crois plus en rien? as-tu jeté le monotype en couleurs qui me charmait et me donnait accroire que ma vie était à ton goût? as-tu acheté de nouvelles images et...
Lire la suiteélastique mon petit pouls saute dans les anges d'abysses malins poissons que personne ne suce oscillant sur des larsens et des décibels aveugles le sens-tu qui se la pète entre des valves d'étangs clandestin des marées lunatiques fronde des rythmes inutiles...
Lire la suitequand je serai morte ici, je serai encore vivante une flopée de fuseaux horaire plus loin. je gagnerai ainsi un jour pratiquement sur ma vie(ou alors sur ma mort?) jusqu'à cette ligne funeste où à l'instant même de mon décès, je serai en fait déjà si...
Lire la suitepeu de choses ce matin, la vie a des airs de chat mal poilu. ses coussinets sur le sol font leurs galaxies et le monde de l'intérieur est un nid d'étoiles. je suis la déesse de cette constellation cachée. je taquine le matin avec de la mouche faite des...
Lire la suitece matin, je vais à la soute. escalier en goulet. le descendre. marche marche encore. sentir sous la paume le calcaire, le gypse. dans les lointains détours, une sorte de flambée. quelqu'un devant sûrement qui ouvre le puits. je plonge dans la crypte...
Lire la suitepetit crachin du soir. je viens de repoudrer mon joli catafalque. couche de sucre glace sur le seuil du repos. il fait froid comme en absence. ces ruptures de communication, ces morses trépidants, ce poinçon dans le braille... mes doigts cherchent les...
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