Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

poematique expiraTOIre

21 septembre

coupe de vent sur le matin chaises volent. ce sont des ovni comme les autres avec des passagers mystérieux aux combinaisons emplumées cloutées de chaîne et d'acier. le mélèze en faux cul plie l'échine. toujours faire révérence pour survivre. le jardin...

Lire la suite

endroit /envers

endroit /envers

et le plus souvent le miroir sans tain

Lire la suite

oeil

oeil

l'oeil voudrait tout renverser tous les régimes tous les attentats à la pudeur déjouir le plan il voudrait avoir le droit d'être de déambuler nu dans les rues de ses amours tel qu'en lui-même

Lire la suite

pourquoi

quand as-tu pris soin de l'amitié...quand l'as-tu nourrie, caressée peignée lavée parfumée...de quoi l'as tu fait grandir.? de quels mots de quels gestes et en quoi a-t-elle fait ses racines. les amis sont ces êtres particuliers qu'on pense le plus aimer...

Lire la suite

elle

c'est une longue robe, une toile de parachute, gris sans mousse et sans moire qui enfle au vent. une robe lisse sans dieux ni diables qu'on imagine toujours perchée au moindre coeur volant, une enveloppe fine légère, sortie du catalogue été des amours...

Lire la suite

en pétard

Mes cheveux gribouillent ce matin. C’est de la limaille, habitée de vers ou de sifflements. Dresser la tête, presser les tempes, passer au tamis frais les idées, les chaînes majuscules qui font des nœuds dans mes tifs. Le vent rebrousse le chemin. Il...

Lire la suite

peyroux

la musique prolonge, laminoir du rêve. j'étire la substance moelleuse, une voix passe sur le temps. pinceau jazz sûr et cymbales. le vent flippe sur les ondes. écouter et plaquer au sol le bruit de mes dires. j'ai rasé mes mots de toutes façons. point...

Lire la suite

étagère

en général c'est comme ça..quand je te fais cadeau, tu te trisses plus vite que ça.surtout ne rien dire, ça obligerait à desserrer la rancune, briser les décisions absurdes les "je ne reviens jamais sur ce que j'ai même pas dit" c'est vrai après tout,...

Lire la suite

surdité

derniers calcaires sur ma langue. le désir engorge ma respiration, le goulot large de l'air libre. je suis toujours à mes servitudes, à cette inquiétude de la main. Où es-tu? et cette solidification des oxygènes quand j'ai le nez dans le flan de la nuit,...

Lire la suite

aquabulle

c'est peut-être moins grave que je ne le pense. j'arriverai sûrement au bout de cette nuit par la même porte que tous les autres, l'embuscade matinale où se perdent en gros bancs de poissons les gens comme moi. on se fait charrier lentement toute la nuit...

Lire la suite