poematique expiraTOIre
un peu d'eau, thé, tisane... rien qui puisse emmener son petit monde hors des sentiers naturels. vêtue de ces nuances plates, je tente une sortie. dehors, on m'a promis un goût âcre, une amertume d'endive, un hoquet poivré. j'y vais donc vers cette journée...
Lire la suiteCe Que Je Foutimasse Ici m'a dit: ton écriture est belle, merde! on causait de choses un peu ridicules, le genre addiction à un humain ou le poison de mévivre. il n'avait pas tort, même raison en quasi tous les points. perspicace l'anonyme déclaré! que...
Lire la suiteS’essayer à de sombres manivelles, des tours, des détours, des enchaînements comme on enfile des ruelles à la poursuite d’une ombre. Quelques lignes plus loin encore. - tu coudes toujours à l’horizon et est-ce d’ailleurs toi ou alors un autre qui tient...
Lire la suiteagrandir la pupille et traverser le noir casquée d'iris élargir le point de vue les failles, de plus en plus qu'y courent les eaux debout désarmer la cape soyeuse des urticaires de feu arc-bouter le départ, ces colles à retenues à la virgule près chaque...
Lire la suitehistoire étrange. ce jour, il faisait beau. j'arrive comme toujours la première à mon travail. sur l'esplanade que je dois traverser je vois deux beaux oiseaux ocellés gris et blancs. j'avance m'attendant à leur envol mais ils ne s'envolent pas. ils demeurent...
Lire la suitele ciel a t-il quelque chose à proposer? une autre carte avec un menu moins tarte à la crème. le ciel a t-il d'autres saveurs que ce goût de mouillon qui a moisi l'étoupe? le ciel a-t-il un reste de bleu et des anis neufs? le ciel met-il aux thermes sa...
Lire la suitemettre la jouvence dans mes chutes, je plonge. il parait que se noyer est une grande bouffe. on y suce des galets comme de gros bonbons les yeux ouverts sur le ballet des sirènes. moi qui file à l'ascèse rien de plus violent n'est-ce pas.. mais j'ai débuté...
Lire la suiteécrire mouture salope. je pose mes mots comme on dalle un territoire. plus d'herbes nulle part. je scelle, je bétonne, overdose de tentations tristes et craquement qui ne brise rien. il y a des poètes qui ne sont pas humains, juste des féroces. et mon...
Lire la suitel'amour fille, couleurs en corne de serres, teinture frappée à la taloche, plaquée gélatine. l'amour fille la peau luisante, la nuit est un habit de trop et ce scintillement qui tète la lumière. l'amour fille bras brassés, bracelets et breloques gamines,...
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