poematique expiraTOIre
j'ébroue des arbres entiers des territoires occultes. j'ébroue ma tête mes pupilles mes jours. je fais la roue -aube bien sûr et grand machin de foire-
je dégoupille mes perruques je secoue tout ce que j'ai. je vide j'égrène mes cosses je fais l'épouvantail.
je teste des murmures neufs d'autres mots comme une veine parfaite bleue dans un schiste gris.
je poudre mon détestable
ça ne me fait pas une nature
un air passable où l'on pourrait passer.
rien
n'y fait
alors j'écris.